Le mouton de Panurge

L'expression « mouton de Panurge » trouve son origine dans l’œuvre de François Rabelais (Quart Livre). Tandis que Pantagruel et ses compagnons, dont Panurge, parcourent la mer afin de consulter l'oracle de la Dive Bouteille, ils abordent un navire de commerce et font connaissance avec les passagers. Une altercation éclate entre Dindenault (le propriétaire d’un troupeau de moutons) et Panurge, le premier s'étant moqué de l'accoutrement ridicule du second.

Après le retour au calme, Panurge décide de lui acheter un mouton. La transaction est longue et difficile car le troupeau appartient à la race de Chrysomallos, le bélier à la toison d'or : d’où son coût élevé. Panurge finit par en acheter un et le jette à l’eau. Tous les autres moutons le suivent, sans se poser de questions, et se noient emportant Dindenault et les autres bergers qui tentent de les retenir en s'accrochant à eux.

Aujourd’hui, l'expression « mouton de Panurge » désigne donc une personne qui suit bêtement le comportement des autres se fond dans un mouvement collectif sans réfléchir.

 

1001 fourmis

Les moutons de Panurge

Un battement d'ailes